Entrainement neurosensorimoteur
Méthode Compflex® & IMP (intégration Motrice Primordiale)

Afin de palier à l’immaturité cérébrale et motrice du nouveau-né, ce dernier est doté dès le stade intra-utérin d’un certain nombre de programmes innés et inconscients qui portent le nom de réflexes archaïques.
Ces réflexes constituent des programmes naturels d’urgence pour assurer la survie du nouveau-né, le porter vers une motricité volontaire mais aussi pour le soutenir dans son développement cérébral.
A la naissance les différentes parties du cerveau sont en place mais les connexions neuronales ne sont pas encore pleinement établies.
Les réflexes archaïques exprimés par le nourrisson contribuent à faire maturer ces connexions et à structurer le système nerveux.

Chaque réflexe, en réaction à un stimulus sensoriel spécifique, émerge à un moment précis entre la période fœtale et les 3 ans de l’enfant. Il sert au développement du système corps – esprit puis va s’intégrer pour laisser la place à d’autres schèmes moteurs. 

Ces réflexes, à l’image des lettres de l’alphabet, constituent des unités de base à partir desquelles se composeront les séquences de mouvements contrôlés. Une fois intégrés, ces programmes innés sont mis en veille et le système nerveux est suffisamment mature pour assurer une mise en place fonctionnelle des compétences plus évoluées: les capacités cognitives.
Mais peuvent se réactiver lorsque le système nerveux détecte un danger (sources de stress).

A contrario, la persistance de ces réflexes est un fort indicateur d’une immaturité cérébrale.
Dans ce cas, soit ces programmes n’ont pas été suffisamment explorés pendant la période d’émergence, soit ils sont réactivés plus tard lorsque le système nerveux détecte un danger (sources de stress).

Il a été démontré que 75% des enfants en difficultés d’apprentissage (Troubles DYS, TDAH…) présentent des réflexes persistants. D’une part, ce constat révèle que les troubles d’apprentissages sont souvent le reflet d’une immaturité du système nerveux.
D’autre part, leur persistance conduit l’élève à s’épuiser dans les tâches scolaires puisqu’il est constamment parasité par des mouvements involontaires qui court-circuitent l’accès à ses compétences cognitives.

Mon accompagnement se décompose en 3 étapes:

  • Définir avec l’apprenant un objectif motivant pour développer une compétence
  • Détecter les réflexes persistants qui freinent la progression dans l’atteinte de cette compétence
  • Intégrer ces mêmes réflexes en faisant maturer le système nerveux

En repassant par les étapes neurodéveloppementales du nourrisson, cette pratique offre à l’apprenant la possibilité de réorganiser son socle de compétences pour retrouver de la sécurité et de la joie dans ses apprentissages.

Entrainement cérébral

La Méthode Warnke® / MediTECH considère que les difficultés d’apprentissage – comme la dyslexie, la dysorthographie (langage écrit), la dysphasie (langage parlé), la dyscalculie ou encore la dyspraxie – relèvent d’un déficit du traitement central des informations : certaines fonctions de base n’ont pas été automatisées.

Cette méthode développée en Allemagne a été validée par différentes études de la faculté de médecine d’Hanovre et elle est aujourd’hui soutenue par le ministère de la recherche allemand.

Elle consiste à évaluer et à entraîner la vitesse de traitement des informations de nature auditive et visuelle, qui est souvent à l’origine des difficultés rencontrées dans le système scolaire. En effet, la lenteur du traitement de ces informations parasite l’accès à la compréhension puisque le cerveau n’est pas en mesure de différencier un « ba » d’un « pa ».
Ainsi, il est parfois posé un diagnostic de dyslexie qui est en fait lié à une mauvaise interprétation des informations de natures auditives ou visuelles.

 

La particularité de l’entrainement repose sur le fait que la progression de l’apprenant se fait à partir d’un apprentissage implicite, ce qui signifie qu’elle ne nécessite pas d’effort conscient de la part de son cerveau.
En couplant le système sensoriel, le cerveau est en mesure de se réorganiser grâce à son immense plasticité cérébrale et les compétences de base deviennent automatisées.
Ces exercices sont réalisés à l’aide des appareils conçus par MediTECH (classés appareils médicaux) comme le Brain Boy® ou l’Alpha-Trainer® conçus spécifiquement pour entraîner ces fonctions de base, Ces fonctions de base peuvent aussi progresser en travaillant sur l’intégration des réflexes archaïques puisque certains de ces schèmes moteurs sont impliqués dans le développement de la vision et de l’audition.

 

Alors que la personne devait auparavant compenser ses déficits par de gros efforts, la partie inférieure de son système nerveux central traite alors de manière automatique les informations sensorielles laissant alors la possibilité pour son système cognitif de se concentrer sur les fonctions supérieures.

 

Il en découle systématiquement une plus grande aisance, une meilleure compréhension et une véritable disponibilité pour être acteur de ses apprentissages.

Kinésiologie éducative

La kinésiologie éducative s’est développée dans les années 90 grâce au Dr Paul Dennison, spécialiste réputé en matière d’éducation.
Cette méthode utilise le mouvement et des exercices spécifiques pour stimuler une organisation fonctionnelle des compétences cérébrales.
Les exercices sont proposés pour soutenir la progression de l’apprenant à la maison et le rendre autonome dans le développement de nouvelles compétences.
Couplée à une série de mouvements issus de l’IMP (Intégration motrice primordiale), elle agit de manière spécifique sur les schèmes réflexes non intégrés dans les 3 dimensions de l’espace que sont:

  • La focalisation – Avant arrière
  • Le centrage – Haut bas
  • La latéralisation – Gauche droite.

Selon certaines études, plus de 75% des élèves en difficultés d’apprentissage présentent un RTAC (réflexe tonique du cou) non intégré. Son caractère actif au delà du 6ème mois a des conséquences délétères sur la capacité de l’enfant à se latéraliser.
Il en résulte ainsi des confusions gauche droite, des difficultés à traverser la ligne médiane, des troubles du développement de la préhension (prise du stylot en crochet…), des troubles de la vision…
Des exercices comme « la chouette », « les mouvements croisés », « l’allongement du bras » ou encore « le crayonnage en miroir  » issus du programme de Brain Gym permettront de soutenir l’apprenant dans l’intégration des réflexes archaïques de manière autonome.
Retrouver son axe devient alors possible en travaillant régulièrement les exercices à la maison et en s’amusant en famille !