"Je bouge donc je suis"
Ces vingt dernières années, les sciences modernes ont vu émerger de nombreuses disciplines qui s’accordent à penser que le corps et l’esprit sont indivisibles.
Selon de nombreux chercheurs, le cerveau aurait même vu le jour pour répondre aux besoins évolutif et adaptatif de notre espèce à se déplacer.
Le mouvement est donc une caractéristique intrinsèque qui constitue l’essence de notre évolution et qui s’exprime au travers de chaque organisme vivant.
Ainsi, le nouveau-né est régi et animé par des programmes inscrits au plus profond de son code génétique parmi lesquels figurent les réflexes archaïques.
C’est pour palier à l’immaturité motrice et cérébrale que ces schèmes moteurs stéréotypés apparaissent dès le stade intra-utérin. Ces derniers constituent l’échafaudage à partir duquel l’enfant passera d’une vie guidée par des mouvement involontaires à une vie dirigée consciemment vers un objectif.
En effet, ces réflexes émergent, contribuent au développement du système nerveux central puis vont s’intégrer progressivement pour laisser la place à des schémas matures et à des compétences posturales plus évoluées.
Ces réflexes sont donc à l’image des lettres de l’alphabet, les unités de base à partir desquels l’enfant écrit sa propre histoire de vie.
- C’est grâce au réflexe de Moro que l’enfant témoigne son besoin de proximité, de contact et dépose les premières briques de sa sécurité émotionnelle;
- C’est grâce au réflexe de Pavlov, le réflexe de la curiosité que le bébé s’éveille, amorce son exploration du monde et se met en condition d’apprentissage,
- C’est encore grâce au réflexe de succion que le bébé est capable de s’alimenter, de survivre et d’entretenir une relation affective avec sa mère pour pouvoir ensuite s’incarner en tant qu’être social.
Le mouvement a donc un rôle essentiellement structurant pour le système nerveux.
Une entrave précoce de la motricité peut avoir de lourdes conséquences sur la mise en place fonctionnelle des sphères posturale, émotionnelle et cognitive de l’enfant et de l’adulte en devenir.
L’accompagnement proposé ici intègre l’idée de cet enracinement profond des processus cognitifs, intellectuels dans le système sensorimoteur.
La pratique vise à rétablir un fonctionnement harmonieux des compétences sensorimotrices, prérequis qui ouvre la voie au rétablissement du plein potentiel des capacités cognitives.
Les troubles d’apprentissage révélés par le système scolaire ne constituent que la partie émergée de l’iceberg.
Il s’agit ici de redresser les fondations que constituent les fonctions inférieures pour pouvoir ensuite adresser sereinement les fonctions supérieures entraînées par le système éducatif.
En libérant les restrictions d’ordre neurophysiologique, cette pratique permet à l’enfant, à l’adolescent, ou à l’adulte d’accéder à son plein potentiel et de retrouver de la joie et de la sécurité dans ses apprentissages.
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